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CARNET DE ROUTE DE SAMIR BAALA

Photo de marathonien67

marathonien67

Description :

Samir BAALA

COACH SPORTIF à STRASBOURG
www.coachingbaala.com

REMISE EN FORME, PRÉPARATION SPORTIVE
Cours de sport à domicile, Pilates, abdos-fessiers, cardio training, gym, préparation course à pied tous niveaux de pratique, coaching par correspondance

PALMARÈS

Champion de France de Marathon 2002 et 2008
Champion de France de Marathon Master 2014
Record personnel: 2h17mn06sec à Paris 2009
Sélectionné en équipe de France de Marathon pour les championnats du Monde d'athlétisme à Berlin en 2009

Vainqueur du DKV Urban Trail de Luxembourg 2016 et 2017
Vainqueur du Trail du Petit Ballon 2014 (50km 2100m D+)
Vainqueur du Trail Blanc des Vosges 2014 et 2015
Vainqueur du Neuharsmarathon à Zurich 2014, 2015 et 2016
Vainqueur de l'Ecotrail de Ouarzazate 2014
Vainqueur du Schonbuch Trophy Trail de Stuttgart 2015
Vainqueur des Crêtes Vosgiennes 2011
Vainqueur des Marathons d'Orléans 2013, Sénart 2008, Jura Alsacien 2006, Le Havre 2002
3ème du Marathon de Lausanne 2016
2ème des 50km de l'Ecotrail de Paris 2015
2ème du Trail des Crêtes du Pays Basque 2013
3ème du Trail des Gendarmes et Voleurs 2012
3ème du Trail Sur Les Traces du Loup 2014
4ème du Marathon de Lausanne 2015
4ème du LGT Alpin Marathon Liechtenstein 2015

www.coachingbaala.com

Encadrement sportif individualisé et groupe
Conseils sportifs et nutritionnel, préparation concours police, pompier, armée, plan d'entraînements personnalisés, par correspondance, avec ou sans suivi

Cours de sport à domicile, Pilates, abdos-fessiers, cardio training, gym

COACHINGBAALA.COM
N° siret: 519 944 342 00012
Coach Sportif depuis 2008
Agrément service à la personne depuis 2010

Carte professionnelle:
N° 06707ED0130

www.coachingbaala.com

Contact coaching: samir@coachingbaala.com

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Course du Kaiserstuhl: mise en route diesel

Course du Kaiserstuhl
MISE EN ROUTE DIESEL
 
Ce week-end, je me suis rendu, en Allemagne, à Ihringen, tout près de Neuf-Brisach, afin de participer à la course du Kaiserstuhl. Si l'entrainement permet de se situer, il est clair que rien ne remplace la compétition. Trois mois après avoir accroché mon dernier dossard, j'étais à la recherche de repères, un mois et demi avant d'aller défendre ma couronne lors de l'Urban trail de la ville de Luxembourg (j'ai remporté les deux dernières éditions de l'épreuve reine, longue de 34km).

Course du Kaiserstuhl: mise en route diesel
Juste avant de partir pour "l'indispensable" remise au calme, petite pause photo dans la zone d'arrivée. Cette épreuve, avec son organisation franco-allemande, est parfaitement orchestrée.
 
Je n'avais, jusque là, jamais eu l'occasion de courir sur les traces du Kaiser. C'est maintenant chose faite ! Et, au bout, je dois dire que cette épreuve, se disputant au c½ur d'un vignoble, est une belle découverte. Son tracé, sélectif, comptant 17,8 km et près de 500m de dénivelé positif, a tout d'un grand cru à déguster sans modération. 
 
Au niveau gestion de course : après une mise en route diesel, je suis parvenu, non sans mal, à changer de braquet après la demi-heure d'effort, ce qui m'a permis de grappiller deux places au classement. Le terrain, était lourd et glissant par endroit, de ce fait, il fallait bien assurer ses appuis pour éviter la chute. En prenant d'avantage de risques dans les derniers kilomètres, j'ai pu finir sur un bon tempo. Par contre, pour la victoire, il faudra retenter le coup une autre fois. Ce coup ci, j'ai loupé le coche. Bravo à Fritz Koch, qui signe un 3e succès consécutif sur cette belle épreuve comptant pour le trophée des Vosges.  
 
Résultats Kaiserstuhllauf - 11/03/18
1. Fritz Koch Drescher Running Outdoor 01:04:33,6
2. Samir Baala Vendenheim Athlé 01:06:03,9
3. Johann Violas Ernolsheim 01:06:43,5
4. Julian Kern Drescher Running Outdoor 01:09:02,1
5. Gaylord Courdier CSL Neuf-Brisach 01:10:13,9








Un son de militaire

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Tags : course en allemagne, trail, Course de montagne
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#Posté le lundi 12 mars 2018 17:54

Modifié le mercredi 14 mars 2018 04:08

Seelbach Sonnwendlauf: « L'Allemagne, ça vous gagne ! »

 
Seelbach Sonnwendlauf 
« L'ALLEMAGNE, ÇA VOUS GAGNE ! »
 

« Vite ma beauté, il faut qu'on se magne/ Ce soir, je vais chercher la gagne ! » La 3e et dernière étape de mon Tour du district d'Ortenau, se déroule ce vendredi à Seelbach. Déjà vainqueur des courses de Willstatt-Sand et de Steinach, j'espère réussir un triplé. Seulement, pour y parvenir, je devrais composer avec une adversaire particulièrement coriace : la forte chaleur qui sévit dans la région.

 Seelbach Sonnwendlauf: « L’Allemagne, ça vous gagne ! »
C'est parti pour dix kilomètres de course sur le bitume surchauffé


Ce vendredi 23 juin, la journée débute dans le Parc de l'Orangerie avec une séance de coaching très matinale. Après avoir servi mon client, c'est à mon tour d'entrer en scène. Ce matin, un léger footing de 45mn fera l'affaire. Inutile d'être trop gourmand. Ce soir, je vais remettre le couvert en participant à une course de 10km, de l'autre côté de la frontière chez nos amis allemands. La « Sonnwendlauf » va se disputer sous un soleil de plomb que la fougue d'un public chaud-bouillant m'aidera sans doute à mieux supporter.
 
Je termine mon footing par quelques lignes droites ainsi qu'une bonne série d'étirements et après avoir encadré ma deuxième séance de coaching de la matinée, je rentre à la maison pour prendre un repas riche en glucide et profiter d'une sieste réparatrice. Quand le réveil sonne, j'ouvre les yeux et le volet, j'avale une tasse de thé et file récupérer Carole au bureau. Ensemble, nous mettons le cap sur le district d'Ortenau pour le troisième et dernier volet d'une saga débutée le vendredi 19 mai à Willstatt-Sand. La victoire obtenue, ce jour là, a été le déclencheur. Je n'avais rien prévu d'avance. J'ai juste pris les courses les unes après les autres. À l'issue de la  « Course Nocturne de l'Ortenau », j'ai récupéré quelques prospectus posés sur une table et j'ai trouvé mon bonheur dans le lot. Cela m'a d'abord amené du côté de Steinach (le vendredi 02 juin) puis à Seelbach, le petit village que je m'apprête à rejoindre d'une minute à l'autre. Le point commun des trois épreuves est qu'elles se déroulent toutes dans le même secteur: à savoir le district de l'Ortenau (dont les frontières se trouvent à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg). Autre similitude à noter: le départ des trois courses est donné un vendredi à 20h00.
 
« Good bye Charlemagne. En route pour l'Allemagne. Avant de pouvoir sabrer le champagne, il faut s'imposer avec poigne ! » 
 
Dès notre arrivée devant le « Sporthalle » de Seelbach, nous constatons qu'il y a déjà pas mal d'animation. Comme le chantait si bien les Musclés à l'époque du Club Dorothée : «  C'est la fête au village ! » Sous la rangée de chapiteaux, les merguez et les saucisses blanches dansent sur le grill tandis que la bière coule à flot. La grande salle où j'entre pour retirer mon sésame pour l'effort, est noire de monde. Nous sommes très bien accueillis et briefé sur le déroulement des festivités. L'organisation a l'air d'être bien rodée.
 
Tandis que nous marchons près de l'arche de départ pour faire un repérage, Carole et moi croisons les organisateurs de la course qui reconnaissent mon visage sous la casquette blanche que je porte et s'arrête pour me saluer- faut croire que je commence à être connu comme le loup blanc dans le secteur. L'un d'entre eux nous demande même: « Wo ist der chihuahua ? » en espérant apercevoir la star. Mais ce coup-ci, la mascotte n'est pas au rendez-vous. Nous l'avons laissée, bien au frais à la maison, devant les dessins animés. Vu la température, il était plus sage de ne pas l'amener avec nous. En effet, l'expression : « Quel temps de chien ! » n'est pas vraiment de rigueur en ce mois de juin. Au cours de notre discussion, le patron de l'épreuve me demande de bien vouloir faire durer le suspense, tout à l'heure, en course, histoire que le public puisse en avoir pour son compte (rires). La blague me fait bien rigoler. On me l'a déjà faite celle-là mais jamais en Allemagne.
 
« Bon, ok, promis, je ne passerais pas en 2'40 au premier kilo ! »
 
Je souris, je plaisante mais je ne peux rien garantir, je ne peux pas affirmer avec certitude que je vais gagner la course car j'ignore à quels adversaires je vais être confronté. De plus, le soleil frappe fort et dans ces conditions, une défaillance est vite arrivée. Ne vendons pas la peau du coursier allemand avant de l'avoir semé. Je dois d'abord faire le job avant de pouvoir crier victoire.
 
« Tic, tac, tic, tac », l'horloge tourne rapidement et l'heure du départ approche à grandes foulées. Juste avant d'entrer en piste, j'interromps la petite conversation que j'ai avec Franck Heintz, un ancien de l'ASPTT Strasbourg, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Michaël Schumacher. Carole et moi croisons souvent Franck sur le circuit allemand. On se donne rendez-vous plus tard pour boire un coup.
 
À 20 heures tapantes, c'est le départ. Nous sommes près d'un millier à nous élancer quand retentit le coup de pétard. Nous voilà partis pour une petite virée dans le cagnard. Coup de chance, la course ne démarre pas trop rapidement. Personne ne veut se bruler les ailes. La température extérieure dépasse les 30 degrés. Dans ces conditions, je décide de rester bien au chaud (planqué dans le peloton de tête) et d'attendre la mi-course pour bouger.
 
Nous sommes trois à l'avant du peloton. Je suis accompagné par un jeune athlète venu de Duisbourg que je ne connais pas et par Victor Larisch (SV Waldkirch) avec qui j'ai souvent croisé le fer sur le bitume. Cet athlète longiligne excelle surtout dans la course de montagne mais ne s'en sort pas trop mal lorsque la route s'aplanie. Le héros local, Jochen Burkart (un triathlète spécialiste de l'Ironman) suit quelques mètres en retrait avec Martin Haubold le coureur licencié à Francfort qui a accroché la seconde place lorsque je me suis imposé à Willstatt-Sand et à Steinach.
 
Le circuit de 10km comporte deux tours avec plusieurs passages dans l'aire de départ/arrivée qui permettent de bénéficier des encouragements du public. L'ambiance est digne d'une étape alpestre au Tour de France. C'est tout bonnement incroyable !
 
À la fin du premier tour de cinq kilomètres, nous passons sous l'arche d'arrivée et sur le tapis détecteur de puce sous le regard d'une foule en liesse et du speaker qui s'applique à faire le show. Comme prévu, je n'ai pas encore fourni mon effort. Le jeune Henri Hansert (Diersburg) mène la danse en accélérant parfois brutalement, je me maintiens dans sa foulée, attentif au moindre sursaut, tandis que Victor Larisch suit, quelques mètres en retrait peut-être pour ne pas subir les à-coups.
 
Juste avant le passage devant la borne du 6e km, le jeune athlète qui m'accompagne accélère la cadence mais ne poursuit pas sur sa lancée, sans doute victime d'un coup de chaud. Je n'attends pas qu'il se refasse une santé pour prendre le relai et je me retrouve seul devant à l'entame du long faux-plat montant - une difficulté qu'il fallait dompter deux fois pour venir à bout de cette « Sonnwendlauf »  (la Course du Soleil en français dans le texte).
 
L'ouvreur à VTT m'entraine pour la seconde fois sur la portion pavée qui entoure l'église du village et nous passons une nouvelle fois  dans la zone de départ/arrivée. Face à l'estrade sur laquelle se tient l'animateur, je peux encore profiter des nombreux encouragements du public. La chaussée étant séparée en deux par des cônes fluo, je peux aussi, après avoir entamé le demi-tour (au km 9), voir mes poursuivants arriver en face et m'apercevoir que le jeune Henri Hansert s'est fait doubler par ce vieux renard de Victor Larisch. Je me rends aussi compte qu'à présent mon avance est considérable (plus de 30''). Je peux donc m'offrir le luxe de finir en déroulant et former le V de la victoire avec mes bras en coupant le ruban sous les clameurs de la foule.
 
Au final, je remporte une troisième victoire d'affilée sur les terres allemandes avec un chrono moyen mais l'objectif était ailleurs. Lors de ma première sortie, le vendredi 19 mai à Willstatt, mon objectif, entant que vainqueur sortant, était de signer un doublé tout en approchant mon chrono de l'edition précédente. Malgré un départ plutôt lent et une semi-marathon couru cinq jours avant, je suis parvenu à mes fins sans difficultés (en couvrant l'épreuve en 32'42 contre 32'41 l'an dernier).
 
Lors de ma deuxième sortie estivale, le vendredi 02 juin à Steinach, mon but était de battre le record de l'épreuve sur un circuit accidenté. Je suis là aussi parvenu à mes fins puisqu'à l'issue d'un cavalier seul de 10km, j'ai franchi la ligne d'arrivée le premier, en signant un nouveau record de l'épreuve, avec un temps de 32'41 (contre 32'56 pour l'ancien chrono de référence).
 
Suite à mes deux précédentes sorties assorties d'un succès, dans un coin de ma tête, l'objectif était de signer un triplé et de réussir ce que les journalistes sportifs locaux appellent un « Ortenau Hattrick ». La suite, vous la connaissez...

Place maintenant à de nouveaux objectifs sportifs. L'automne va vite arriver. Ayant goûté aux joies du podium lors du dernier marathon de Lausanne (avec une belle 3e place au bout), je pense m'orienter vers ce marathon si bien-sûr les choses se déroulent comme prévu dans les prochains mois. Dans l'immédiat, je pars faire un footing en forêt, avec un peu d'ombre pour me rafraîchir, à l'abri du soleil ardant. 

 
En guise de conclusion, je tiens à adresser mes félicitations aux organisateurs de cette « course du soleil » (Sonnwendlauf en allemand). Bravo à eux pour le travail fourni. L'accueil est chaleureux. Le parcours proposé est varié, il est bourré de relances et plein de passages sympas devant un public nombreux. La remise des prix qui suit l'épreuve se déroule dans une salle surchauffée avec une mise en scène digne d'un concert de rock-star. Tout est parfait jusque dans les moindres détails.
 
J'affirme et je confirme : « L'Allemagne, ça vous gagne ! » Chez le cousin germain, après chaque sortie, on peut sabrer le champagne. En attendant la prochaine campagne, faut que j'me magne. Je dois être prêt pour la castagne.


Bonne course à tous ! Pensez à bien vous hydrater. 
  
 
Seelbach Sonnwendlauf: « L’Allemagne, ça vous gagne ! »

"T'es qu'un mytho j'te donne même pas l'heure !"


 


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Tags : récit de course, course en allemagne
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#Posté le jeudi 06 juillet 2017 10:44

Modifié le samedi 08 juillet 2017 10:46

Seelbach Sonnwendlauf : CARTON PLEIN

Seelbach Sonnwendlauf 
CARTON PLEIN
 
Il a fait chaud vendredi soir à Seelbach, une petite commune allemande située en plein c½ur de la Forêt-Noire. La « Sonnwendlauf », une épreuve de 10Km, s'est disputée sous un soleil de plomb et sous les applaudissements d'un public chaud-bouillant. Suite aux succès obtenus récemment à Willstatt-Sand et à Steinach, j'ajoute une petite ligne de plus à mon palmarès. En plein mois de juin, je n'ai pas loupé l'occasion de faire carton plein. Dans une chaude ambiance, je remporte une troisième victoire d'affilée en trois sorties Outre-Rhin.  
 
Seelbach Sonnwendlauf : CARTON PLEIN
Dans le premier tour, Henri Hansert mène la danse sous les yeux d'un public venu en nombre
(photo: Axel Dach)


Bravo à tous les participants et tout spécialement à Victor Larisch et Henri Hansert, les deux coureurs qui ont fait un bout de chemin avec moi. Félicitations à Thomas May et son équipe pour l'organisation réglée comme du papier à musique.


(un récit de course arrive d'ici peu)



Seelbach Sonnwendlauf : CARTON PLEIN
ERGEBNISSE Sonnwendlauf Seelbach 
(départ le vendredi 23/06/17 à 20h00)

1 Baala, Samir Strasbourg Athlé 00:33:31               
2 Larisch, Victor SV Waldkirch 00:34:08                  
3 Hansert, Henri Diersburg 00:34:29           
4 Haubold , Martin Spiridon Frankfurt 00:35:02                 
5 Burkart, Jochen SSV OFFENBURG / TRIATHLON 00:35:08





Montag, 26. Juni 2017 "Badische Zeitung"


ZEHNKILOMETERLAUF IN SEELBACH
Ortenau-Hattrick für den Marathonmeister
 
Samir Baala gewinnt den Zehnkilometerlauf in Seelbach / Anja Röttinger triumphiert bei den Frauen und wiederholt damit ihren Erfolg aus dem Jahr 2011.

Seelbach Sonnwendlauf : CARTON PLEIN
Samir Baala aus Frankreich beim entspannten Jubel (linkes Foto).
Der junge Staffelläufer wird kräftig angefeuert. Fotos: Pressebüro Schaller

 
LAUFSPORT (seg). Eine schweißtreibende Angelegenheit war die elfte Auflage des Seelbach-Schwarzwald-Sonnwendlaufs am Freitagabend: War es zum Start der Kinder- und Bambiniläufe ab 17 Uhr noch drückend heiß, so gingen die Temperaturen zum Hauptlauf über zehn Kilometer etwas nach unten. Samir Baala gewann diesen bei seinem ersten Start in Seelbach. Anja Röttinger wiederholte bei den Frauen ihren Erfolg aus dem Jahr 2011.

Der Stimmung und dem Zuspruch der Sportler und des Publikums tat die Hitze keinen Abbruch. 3 000 Besucher pilgerten ins Schuttertal, die besten Plätze im Start- und Zielbereich an der Sporthalle waren bereits 20 Minuten vor dem Startschuss vergeben. Aber auch am gesamten Streckenrand herrschte ordentlich Betrieb, vor allem an den Music-Points auf dem Klosterplatz, in der Theodor-Simon-Straße und im Gewerbegebiet, wo die Musikvereine Wittelbach und Seelbach sowie die Lumpenkapelle der Eulenzunft für Stimmung sorgten.

Davon ließen sich auch die Läuferinnen und Läufer anstecken. Spannend war die Frage, wer Topfavorit Samir Baala Paroli würde bieten können. Der zweifache Marathonmeister Frankreichs reiste mit der Empfehlung zweier Siege bei der Ortenauer Laufnacht und dem Sommerabendlauf in Steinach nach Seelbach und wollte den "Ortenau-Hattrick" perfekt machen.

Auf dem ersten Teilstück über fünf Kilometer sah sich Baala allerdings harter Konkurrenz von Henri Hansert und Victor Larisch ausgesetzt. Das Spitzentrio ging gemeinsam auf die zweite Runde – ganz zur Freude des Publikums. Im weiteren Verlauf hatte der Straßburger dann aber die größten Kraftreserven und brachte einen deutlichen Abstand zwischen sich und seine Verfolger. In einer Endzeit von 33:31 hatte Baala 37 Sekunden Vorsprung vor dem Zweitplatzierten Victor Larisch (SV Waldkirch). Henri Hansert aus Diersburg landete auf Rang drei (34:29). Lokalmatador Jochen Burkart belegte bei seinem ersten Start in Seelbach seit dem Jahr 2009 in einer Endzeit von 35:08 einen starken fünften Platz.

Eine deutlichere Angelegenheit war die Entscheidung in der Frauenkonkurrenz. Anja Röttinger distanzierte Valerie Moser vom Running Team Ortenau um 75 Sekunden und wiederholte damit ihren Sieg aus dem Jahr 2011. Moser landete wie im Vorjahr auf Platz zwei, Dritte wurde Sabrina Wagner (Running Team Ortenau, 39:40).

Der Staffelsieg blieb in Seelbach: Julian Rösch und Jonas Rupps vom Team "Antibolika" waren nicht zu bezwingen und setzten sich in einer Endzeit von 38:25 souverän vor Stefan Gutmann/Laura Heine vom Running Team Ortenau (39:24) und Kai Peterke/Lorenz Reibold (Hockeyrunners HC Lahr) durch. 762 Läuferinnen und Läufer kamen im Hauptlauf und der Staffel in die Wertung. "Der große Zuspruch beweist, dass Sportler und Zuschauer den Seelbach-Schwarzwald-Sonnwendlauf ins Herz geschlossen haben und gerne bei uns zu Gast sind. Das tolle Zusammenspiel aller Vereine, Organisationen, freiwilliger Helfer und der Gemeindeverwaltung mit Bauhof hat einmal mehr für ein echtes Highlight gesorgt", strahlte Schirmherr und Bürgermeister Thomas Schäfer mit der Sonne um die Wette. Auch Orga-Chef Thomas May vom ausrichtenden TV Seelbach zog ein positives Fazit: "Wir haben starke Leistungen gesehen, da auch das Thermometer zum Start des Hauptlaufs glücklicherweise etwas nach unten gegangen ist." Bis auf kleinere Behandlungen erlebten die Einsatzkräfte des Deutschen Roten Kreuzes Seelbach und der Freiwilligen Feuerwehr Seelbach einen ruhigen Abend.

Eröffnet wurde der Lauftag traditionell durch die Kinder- und Bambiniläufe, die 250 Nachwuchssportler auf die Strecken über 333, 700 und 1000 Metern brachten.


Kompakt: Gesamtwertung Männer: 1. Samir Baala (33:31), 2. Victor Larisch (SV Waldkirch, 34:08), 3. Henri Hansert (34:29); Gesamtwertung Frauen: 1. Anja Röttinger (37:14), 2. Valerie Moser (Running Team Ortenau, 38:29), 3. Sabrina Wagner (Running Team Ortenau, 39:40)
 
Tags : course en allemagne
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#Posté le samedi 24 juin 2017 10:50

Modifié le mardi 18 juillet 2017 09:33

4. Steinacher Sommer-Abend-Lauf: UNE COURSE AU RECORD

4. Steinacher Sommer-Abend-Lauf
UNE COURSE AU RECORD
 
Un nouveau déplacement sportif en Allemagne et une nouvelle victoire à la clé. Après Willstatt-Sand, ce coup-ci, c'est à Steinach, une petite commune du Bade-Wurtemberg située à 45 kilomètres de Strasbourg, que je me suis rendu ce vendredi 02 juin dans l'après-midi pour participer à une course nocturne de 10km. A l'arrivée, on peut dire que je n'ai pas fait le déplacement pour rien puisque j'améliore le record de cette épreuve qui se dispute sur un parcours sélectif. 

4. Steinacher Sommer-Abend-Lauf: UNE COURSE AU RECORD
 
Avant de venir, le petit challenge que je m'étais fixé était de battre le record détenu depuis 2014 par Christian Mai du Running Team Ortenau (32'56'').
 
Ne connaissant pas le parcours, à l'échauffement, j'ai pu me rendre compte que la tâche ne serait pas aussi aisée qu'elle en avait l'air. J'allais, en effet, devoir composer avec un circuit pas entièrement bitumé comportant un beau faux plat montant et pas mal de relances. Un circuit à boucler deux fois, avec un petit passage en ville et sous l'arche d'arrivée à la fin de chaque tour de 5km.

Le départ de la course a été donné à 20h00 précise. Près de 300 coureurs se sont élancés depuis le parvis de l'Église. Immédiatement, je me suis porté aux avant-postes avec un plan de bataille en tête. 

 
Finalement, bien en jambes, je suis parvenu à mes fins puisqu'à l'issue d'un cavalier seul de 10km, j'ai franchi la ligne d'arrivée, le premier, en signant un nouveau record de l'épreuve avec un temps de 32'41.
 
Et encore, j'aurai pu faire mieux si un point de côté n'était pas venu contrarier mes plans au 5e km, m'obligeant à ralentir la cadence durant un kilomètre. Mais bon, ça me laisse une petite marge de man½uvre pour l'an prochain !
 
Après la phase de récupération, place à une douche bien méritée. Et pour reprendre des couleurs après un effort intense, des stands bien garnis en victuailles étaient à la disposition des coureurs et de leurs accompagnateurs. Carole n'a pas attendu que je termine la course pour squatter les tables et goûter à toutes les spécialités culinaires. 
 
Bravo à toute l'équipe du SV Steinach qui a fourni un travail remarquable. Le parcours est vraiment magnifique. Les bornes kilométriques sont placés pile poil au bon endroit et en prime l'ambiance est géniale. Courir en Allemagne, c'est vraiment le pied ! J'ai déjà hâte d'être à la prochaine virée. 
 
Ergebnisliste Hauptlauf 10km
Steinacher Sommer-Abend-Lauf 2017

1. 32:41 0:16:13 0:16:28 Baala Samir S2A Vendenheim Athlé
2. 34:34 0:17:13 0:17:20 Haubold Martin Spiridon Frankfurt
3. 34:53 0:17:33 0:17:20 Müller Jonas Roadrunners Südbaden
4. 34:58 0:17:34 0:17:24 Roth Hans LG Brandenkopf
5. 35:17 0:17:33 0:17:43 Lehmann Jonas Roadrunners Südbaden
 
 
Tags : récit de course, course en allemagne
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#Posté le lundi 05 juin 2017 15:40

Modifié le mardi 06 juin 2017 01:03

4. Ortenauer Laufnacht 2017: LE COUREUR A RENDEZ-VOUS AVEC LA LUNE

4. Ortenauer Laufnacht 2017
LE COUREUR A RENDEZ-VOUS AVEC LA LUNE

Cette journée, du vendredi 19 mai, débute par un footing de dix bornes couru en forêt. J'aime démarrer la journée, comme ça, au petit trot, avec ma paire de baskets pour seul compagnon. J'aime courir avant que le soleil n'entame sa course. Quand il brille de mille feux, je me repose dans un coin ombragé et quand il redescend doucement dans sa tanière, je repars humer l'air à grandes enjambées. Sous mes pas, les derniers rayons chatouillent les fourrés. Et bientôt, dans le ciel, un croissant de lune apparaît.  

4. Ortenauer Laufnacht 2017: LE COUREUR A RENDEZ-VOUS AVEC LA LUNE
Petite pose photo devant la ligne de départ de la Course Nocturne de l'Ortenau

 
Cinq jours après les courses de Strasbourg, me voilà reparti pour un tour. Vainqueur de la dernière édition de la Course Nocturne de l'Ortenau, on m'a invité à remettre le couvert et je n'ai pas su dire non. L'an passé, j'avais beaucoup aimé l'ambiance qui régnait autour de l'épreuve. Le circuit en quatre boucles m'avait bien plu aussi. Je me souviens que j'étais venu à bout de l'épreuve sans forcer en 32'41''. Cette fois, avec le semi-marathon de Strasbourg dans les jambes, la partie risque d'être beaucoup moins aisée mais je pense avoir assez bien récupéré de ma petite virée à 18km/h. Quant à l'Urban Trail de Luxembourg couru avant le semi de Strasbourg, c'est maintenant de l'histoire ancienne. Au niveau tactique, je compte aborder ce 10km doucement puis accélérer dans la deuxième partie si, bien-sur, j'en ai les capacités.
 
À présent, cap sur l'Allemagne toute proche pour tenter de mettre tout ça en pratique.
 
Ce vendredi 19 mai, c'est en fin d'après-midi, que Carole et moi glissons nos sacs de sport dans le coffre du bolide. J'introduis la bande originale des « gardiens de la galaxie 2 » dans le lecteur CD, je tourne la clé de contact et le moteur se met doucement à chanter. Nous voilà partis pour écrire un nouveau chapitre sportif. Bourlinguer à l'autre bout du monde, j'y pense à chaque seconde mais aujourd'hui point de contrée lointaine à explorer. Aujourd'hui, nous ne revivrons pas les aventures d'Indiana Jones. Et pour cause, la commune de Willstatt-Sand ne se trouve qu'à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg.
 
Au bout d'un quart d'heure de trajet, nous arrivons à destination. Fini de donner des coups de volants. La zone pavillonnaire qui doit servir de rampe de lancement est interdite aux voitures. Après avoir mis le moteur en sourdine, c'est à pied que nous poursuivons la route. Avec nos baluchons sur l'épaule, nous basculons en mode « marcheur » et avalons d'un trait le kilomètre nous séparant de la salle des fêtes où nous serons remis nos sésames pour l'effort. Un kilomètre à pied, ça amuse les souliers. En avançant, au loin, on entend monter des clameurs et de la musique.
 
Lorsque nous arrivons devant la « Festhalle », le spectacle bat déjà son plein. Près de la banderole de départ, une pièce pyrotechnique balance des flammes qui éblouissent les regards. La Bambini-Lauf va partir d'ici peu. Derrière la rangée de barrières disposée au raz de la chaussée, les spectateurs sont fin prêts à mettre le feu. Tandis que les mioches s'agitent dans les starting-blocks, le speaker fait monter la sauce et deux énormes haut-parleurs crachent le « Eye Of The Tiger » du groupe de Rock « Survivor ». Le fameux titre devenu depuis 1982 la chanson ultime du sportif en quête de motivation. 
 
À l'intérieur de la salle des fêtes, toute l'équipe du « Running Team Ortenau » s'active aux manettes. Les tables, avec leur belle nappe, sont alignées comme à la parade. Sur chacune d'entre elles, on trouve une carte des menus. Plusieurs recettes de pâtes y figurent (bolognaise, carbonara, etc.). Un bar-grill et un buffet de gâteaux sont à la disposition des sportifs et de leurs accompagnateurs. Sans compter les friandises et les cocktails de fruits. Il y en a pour tous les goûts. Tout à l'heure, après la course, nous pourrons reprendre du poil de la bête.
 
Sur la scène, le podium est paré d'une montagne de récompenses et au pied de l'estrade, on trouve le coin des inscriptions. Une demi-douzaine de bénévoles, tout de vert vêtus, sont attablés devant des cartons et des prospectus. Simon Schmider, un athlète allemand que j'ai souvent croisé sur les routes, me remet le dossard numéro 1 et m'invite à venir participer à une course de montagne censée se dérouler dimanche, soit dans deux jours à peine (il m'avait déjà fait le même coup l'an dernier). Mon cher Simon, je ne pourrais pas venir à ta course parce que dimanche j'ai « poney ». Merde, comment lui dire ça en allemand ?
 
Après le petit échauffement qui va bien, j'enfile ma tenue de combat et me pointe dans la zone de départ. La température extérieure est de 20 degrés. Le vent souffle fort mais le parcours est bien abrité par les habitations et nous ne serons, je pense, pas trop gênés.
 
Le départ de la 4e édition de la Course Nocturne de l'Ortenau est donné à 20 heures précise. Dès que le coup de pétard retentit, je me porte aux avant-postes avec Ulrich Benz (LG Brandkopf), un spécialiste de la course de montagne, avec lequel j'ai déjà fait quelques virées, qui a fini second l'an dernier.
 
Le parcours que nous empruntons est entièrement bitumé. Sur notre chemin, il y a de l'animation. Des groupes de musique sont placés un peu partout le long de la route et les spectateurs, venus en nombre, font un boucan d'enfer. Même les villageois attablés, dans le jardin, devant une bonne choucroute, posent la fourchette le temps de nous applaudir lorsque nous passons devant leurs yeux.
 
Dès la fin de la première boucle, je me fie à mes sensations et prends doucement le large, laissant Ulrich Benz lutter pour la seconde place avec, Martin Haubold et Hans Roth,  les deux coureurs qui nous talonnent de près. À chaque fois que je passe et repasse dans la zone de départ/arrivée, la foule pressée contre les barricades, m'encourage à plein poumons. Ça fait chaud au c½ur.
 
Le parcours est un vrai billard mais les relances sont nombreuses. À chaque fois que j'aborde le virage à 180 degrés placé au milieu de la boucle, un type déguisé en Spiderman me crie dessus, tandis qu'un autre gaillard empêtré dans un habit de bonne s½ur me court derrière. En sortie de virage, la chaussée est séparée en deux par une rangée de barrières. De l'autre côté de la route, je croise le regard de mes poursuivants et devine dans leurs yeux de la résignation. J'atteins le 5e km en 16'30 pile.
 
Dans le 3e tour, les positions ont changées, derrière moi Ulrich Benz s'est fait rejoindre par Martin Haubold. Par contre, de mon coté, rien à craindre vu que je possède une grosse minute d'avance. Pour gagner, je pourrais me contenter de finir au trot mais désirant approcher mon chrono de l'an dernier, j'appuie sur la pédale d'accélérateur.

Derrière l'ouvreur en VTT, je me fraye un chemin au milieu des coureurs que je rattrape. Certains ont un tour de retard et d'autres en ont deux. Ce soir, chacun court à son allure. Les organisateurs ont créés l'épreuve pour valoriser l'effort. Lors de cette Course Nocturne de l'Ortenau, l'esprit sportif côtoie le festif. Sous la fameuse devise: « Réveillez le lièvre qui est en vous ! », sont invités aussi bien le lapin-performer que la tortue-jogger. 
 
Je passe devant le panneau du 8e km au bout de 26mn et 23secondes de course et après avoir bouclé le 4e tour plus rapidement que les trois précédents, je franchis la ligne d'arrivée sous les acclamations de la foule. J'ai mis 6mn19' pour avaler le dernier 2000m (soit une allure de 19km/h). Cette accélération me permet de finir à une petite seconde de mon chrono de l'édition précédente (avec 32'42 contre 32'41 l'an dernier). J'ai couru le premier 5000m en 16mn30 et le second en 16mn12, signant un beau « negativ-split » (pour ceux qui connaissent l'expression).
 
Derrière moi, petite surprise, ce n'est pas Ulrich Benz mais Martin Haubold du Spiridon Frankfort qui termine second (avec un chrono de 34mn19).
 
Un journaliste m'aborde avec un carnet à la main. Carole me félicite et me tend un tee-shirt de rechange. Juste le temps de souffler et je me retrouve devant les fameuses tables de ravitaillement qui ont fait la réputation de cette épreuve. Ces tables là, je les avais beaucoup appréciées l'an dernier. C'est bien simple, on trouve de tout dessus. Ça va de la barquette de fraises à la tranche de melon en passant par la part de gâteau au chocolat fait maison.
 
La cérémonie de remise des prix a lieu dans la Festhalle. En ouverture, des pompoms-girls enflamment la salle avec une représentation à couper le souffle. Par moment, un ours en peluche géant monte sur scène et se dandine en cadence. En l'apercevant, Haloa grogne, elle se met à vibrer comme un téléphone portable. Apparemment, notre chihuahua n'apprécie pas beaucoup la mascotte de l'épreuve. L'un après l'autre, les plus rapides grimpent sur le podium pour recevoir leur prix sous les applaudissements d'une salle surchauffée. En attendant mon tour, j'avale un plat de spaghettis à la bolognaise.
 
Cette édition, qui a réunit près de 600 participants, est une belle réussite. Comblée par la tournure des événements, Verena Utz, la présidente du "Running Team Ortenau", agrippe le micro et s'exprime avec un large sourire face à une salle comble.
 
Comblé, je le suis moi-aussi. Une fois encore, j'ai pu apprécier le coté festif de cette épreuve et profiter d'une organisation à l'allemande réglée au millimètre. Vivement, l'an prochain que je puisse à nouveau revivre pareilles émotions. En attendant, c'est sous un beau croissant de lune que ma moitié et moi rentrons à la maison. Il est 22h30. Le soleil a depuis longtemps achevé sa course. Demain, il brillera à nouveau de mille feux mais pour le moment, il profite d'une bonne nuit de repos. 

4. Ortenauer Laufnacht 2017: LE COUREUR A RENDEZ-VOUS AVEC LA LUNE
Sans voir le panneau de limitation de vitesse à 10, j'ai franchi la ligne
d'arrivée en sprintant. Heureusement, aucun radar ne traînait dans le coin.




4. Ortenauer Laufnacht 2017 Ergebnisliste M/W - 10-km Hauptlauf
 
1. Samir Baala Vendenheim Athlé 0:32:42,4
2. Martin Haubold Spiridon Frankfurt 0:34:19,1
3. Ulrich Benz LG Brandenkopf 0:34:39,1
4. Hans Roth LG Brandenkopf 0:35:13,4
5. Norman Junker TV Biberach 0:35:20,1

 
Tags : course en allemagne, Récit de course
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#Posté le vendredi 02 juin 2017 06:15

Modifié le mardi 06 juin 2017 05:33

4e Ortenauer Laufnacht: ON THE ROAD AGAIN 2 !

 
4e Ortenauer Laufnacht
ON THE ROAD AGAIN !
 
Ce vendredi 19 mai sur les coups de 20 heures, le départ de la 4e Course Nocturne de l'Ortenau a été donné. Cette épreuve longue de 10km se dispute dans une zone pavillonnaire, sur un circuit bitumé long de 2,5 km à boucler quatre fois. La course se déroule dans une ambiance du tonnerre avec des tas d'animations et un public enthousiaste pour encourager les coureurs. 

4e Ortenauer Laufnacht: ON THE ROAD AGAIN 2 !
Cinq petits jours après ma participation au semi-marathon de Strasbourg (8e en 1h10'46''), j'ai, sans attendre, remis le pied à l'étrier et bouclé cette course nocturne à la première place avec un chrono de 32'42'' contre 32'41 l'an dernier, sur le même parcours, avec déjà une victoire à la clé. Je signe donc un beau doublé sur l'épreuve allemande. 
 
Pour couronner le tout, lors de la remise des prix, Carole et moi avons appris la victoire de notre équipe de c½ur, le Racing Club de Strasbourg, contre Bourg-Péronnas (2-1). Un joli succès qui est synonyme de montée en Ligue 1.

Voilà une bonne soirée sportive que nous n'oublierons pas de sitôt.

Merci à Verena Utz et à tout le Running Team Ortenau ! 

 
4e Ortenauer Laufnacht: ON THE ROAD AGAIN 2 !
 
4. Ortenauer Laufnacht 2017 - 10-km Hauptlauf


(Récit de Course disponible)  
Tags : course en allemagne
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#Posté le samedi 20 mai 2017 10:37

Modifié le dimanche 04 juin 2017 04:03

44e Edition Rheinzabern Osterlauf À RHEINZABERN, PERSONNE TE BERNE !

44e Edition Rheinzabern Osterlauf
À RHEINZABERN, PERSONNE TE BERNE !
 
Ce samedi 15 avril, à tout juste deux semaines du grand rendez-vous luxembourgeois (le DKV Urban Trail), nous sommes allé valser sur le parquet du cousin germain. La commune de Rheinzabern ne se trouvant qu'à 80 km de Strasbourg, l'occasion était belle de s'offrir une dernière danse avant le bal du 30 avril prochain. Au menu : 10km de pur plaisir avec des lapins de Pâques en short et du chocolat à gogo. « à Rheinzabern, personne te berne ! » La rime est peut-être facile... n'empêche qu'avec une organisation réglée comme du papier à musique et rien d'autre que des vrais sportifs au départ, impossible d'être mécontent. Quand on va courir chez les allemands, on n'est jamais déçu du déplacement.
 
44e Edition Rheinzabern Osterlauf À RHEINZABERN, PERSONNE TE BERNE !
A chaque départ, après chaque arrivée, les compteurs sont remis à zéro 
 
Dès notre arrivée à Rheinzabern, en fin de matinée, nous sommes accueillis tels des princes de Hongrie. Dehors, le ciel est gris mais, même sous la pluie, plus on est de fous et plus on rit. Le temps de siffler un café et déjà il est l'heure de sortir s'échauffer tandis qu'au même moment des gamins galopent sous le regard bienveillant de leurs parents. Le circuit de l'épreuve ne présente aucune difficulté, seul un vent un peu sournois risque de nous faire souffrir. En ce moment, pas une sortie ne se fait sans zéphyr. Le bougre s'entraîne et nous mène la vie dure. Je me demande bien ce qu'il prépare de beau. Un ouragan, une tornade ou bien encore un typhon ? Dédicace à tous ceux qui ont déjà pris le vent en pleine face après le 35e km. Après avoir vécu pareille misère, courir 10km avec Éole comme partenaire ne semble guère compliqué. Ce n'est rien d'autre qu'une simple formalité. 
 
À Rheinzabern, une fois midi passé, pas le temps de piquer un somme. Le bruit des bottes nous rappelle rapidement à l'ordre. Le temps d'enfiler le treillis assorti à nos rangers et nous filons rejoindre le gros des troupes qui se masse derrière la ligne de départ. 

À 13h45, le coup de pistolet résonne. Quand le peloton s'envole, je le survole et me vient me placer en tête pour jauger l'adversité. Je me suis inscrit sans connaitre les noms et le niveau des favoris, en me disant: on verra bien si la chance le travail me sourit.

 
Au bout d'à peine 500m de course, je me détache du peloton sans forcer. Un peu surpris de me retrouver aussi vite seul en tête, je crains d'être parti un peu vite mais le panneau du premier kilomètre, atteint au bout de 3'15 de course, dissipe finalement mes doutes.
 
Le parcours est roulant, seuls quelques tunnels cassent un peu le rythme mais rien de bien méchant. Malgré un vent gênant, je parviens à maintenir l'allure initiale sans trop de problèmes et atteins la mi-course en 16'17''.
 
Mon cavalier seul s'achève au bout de 32mn et 36 secondes (soit 3'15/km). Régulier comme une horloge durant les 10km du circuit, je signe la victoire sans avoir eu à puiser dans mes réserves. Avec d'avantage d'adversité, j'aurai sans doute pu chercher un meilleur chrono mais ce n'était pas l'objectif.

L'objectif, ce n'était pas non plus de gagner. Le but était simplement de voir si j'avais du mordant et si les jambes répondaient bien en fin de préparation. Dans deux semaines, il faudra être solide pour venir à bout des 34 bornes de l'Urban Trail de Luxembourg. Nous devrons entre autre gravir plus d'un millier de marches d'escaliers. Vainqueur de la dernière édition, je défendrais âprement mon titre.  Mais pour le moment, revenons-en à nos moutons et à cette « Rheinzabern Osterlauf » que je viens de remporter.

 
À l'arrivée, tandis que je savoure un bol de thé fumant, des journalistes locaux m'abordent pour recueillir mes impressions avant de me demander mon avis sur une affaire de dopage qui a récemment fait couler beaucoup d'encre en Alsace et de l'autre côté du Rhin. J'ai déjà gribouillé une petite fable pour dire tout le bien que je pensais des mauvais joueurs (à lire au bas de mon précédent récit de course: la mule et le douanier), alors aux scribouillards, je réponds : « no comment » C'est pas que j'esquive le sujet mais à quoi bon vouloir gâcher la fête ? Désolé, mais je ne saisirai pas la balle au bond.
 
Je préfère couper court à la conversation et partir à la rencontre de ma championne de femme qui ne va plus tarder à apparaître à l'horizon. En courant vers elle, dans l'autre direction, je croise des mines essoufflées et des visages qui en disent long. Ici, personne ne fait semblant, tout le monde part au charbon. À Rheinzabern, personne vous berne, tout le monde se donne à fond. 

Et, vous savez quoi ? Et ben, c'est ça qui est bon !   


 
 44e Edition Rheinzabern Osterlauf À RHEINZABERN, PERSONNE TE BERNE !44. Rheinzabern Osterlauf
Platz Name Nat. JG Zeit Klas. Rang 
1 Baala Samir Vendenheim Athle FRA 0:32:36
2 Imbsweiler Marcus TSG Heidelberg 0:34:17
3 Colin Herve C.A. Boca Juniors 0:34:18
4 Rahm Felix LC Donnersberg 0:34:43
5 Weber Benjamin 0:34:44























Tags : récit de course, course en allemagne
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#Posté le lundi 17 avril 2017 15:07

Modifié le mercredi 26 avril 2017 06:39

27. Internationalen Rastatt Volkslauf Mercedes-Benz: DÈS QUE LE VENT SOUFFLERA, JE REPARTIRA !

27. Internationalen Rastatt Volkslauf Mercedes-Benz
DÈS QUE LE VENT SOUFFLERA, JE REPARTIRA !
 
Chaque année, début mars, une épreuve de course à pied est organisée par le géant automobile Mercedes-Benz sur l'un de ses principaux sites de production situé à Rastatt (qui se prononce Rachestatt). La 27e édition qui a eu lieu ce week-end a été marquée par de fortes rafales de vent. Il ne fallait pas avoir peur de s'envoler en prenant le départ d'une des deux courses inscrites au programme de la matinée (un semi-marathon et un 10km). Pour la quatrième année consécutive, je suis venu participer au "dix-bornes" sur un parcours, fait de bitume et de chemins forestiers, un circuit propice à la performance mais battu par un vent infernal.
 
27. Internationalen Rastatt Volkslauf Mercedes-Benz: DÈS QUE LE VENT SOUFFLERA, JE REPARTIRA !
La course vient à peine d'être lancée et déjà les meilleurs sont devant avec Marian Blazinski (dossard 342) qui battra le record de l'épreuve et Jannik Arbogast, maillot rouge à l'extrême droite de l'image, (dossard 463) qui terminera second. J'accrocherai pour ma part un quatrième podium en autant de participations. 
 
N'ayant pas pris part à la saison des cross, je suis resté deux mois sans accrocher un dossard et avais hâte de retrouver le chemin de la compétition, j'avais grandement hâte de repartir. En venant courir dans le Bade Wurtemberg, mon but était de réaliser une bonne séance d'entrainement dans l'optique des 20km de Huningue du week-end prochain.
 
À l'arrivée, j'accroche la 3e place et monte sur le podium de cette épreuve allemande pour la quatrième année consécutive (2e en 2014, 1er en 2015, 3e en 2016 et 2017). Le chrono que je signe n'est pas terrible mais avec une météo pareille, il ne fallait pas s'attendre à des miracles. J'aurai pu choisir de partir sur les chapeaux de roues comme les deux premiers mais vu les grosses rafales de vent j'ai préfèré rester sagement calé dans le peloton. J'ai attendu le 5e km pour produire mon effort et creuser progressivement l'écart avec le quatuor d'athlètes qui me suit au classement général. Finalement, grâce à une gestion de course sans prise de risques, je ne me suis pas mis dans le rouge, ce qui est une bonne chose. Vu le programme copieux qui m'attend dans les prochains mois, il valait mieux reprendre doucement. Les occasions de faire parler la poudre ne manqueront pas prochainement. 
 
Marian Blazinski, un athlète du LG Farbtex (qui a couru le marathon de Düsseldorf en 2h14'), remporte l'épreuve haut-la-main en signant une performance remarquable. Malgré les fortes rafales de vent, il est parvenu à établir un nouveau record de l'épreuve.
 
Jannik Arbogast termine à la seconde place. Ce brillant athlète, pourtant déjà sacré champion d'Allemagne du 10km (record perso à 29'23''),  n'a jamais été en mesure de venir titiller l'impressionnant vainqueur et termine sa course à plus de deux minutes de la gagne.  

Bon, et bien, maintenant le but du jeu c'est de courir aussi vite pendant 20 kilomètres dimanche prochain à Huningue. 33 minutes et des brouettes multiplié par deux... Le calcul est vite fait et une question se pose: comment passer de la théorie à la pratique tout en prenant son pied ? Réponse: en se calant sur la bonne allure et en déroulant la foulée.   

 
27. Internationalen Rastatt Volkslauf Mercedes-Benz: DÈS QUE LE VENT SOUFFLERA, JE REPARTIRA !
Avec ma championne, juste avant le départ, à la remise des dossards
 
10 km- 27. Internationalen Rastatt Volkslauf Mercedes-Benz
1. Marian Blazinski LG Farbtex Schwarzwald 30:29            
2. Jannik Arbogast Rennwerk Karlsruhe 32:48        
3. Samir Baala FRA Vendenheim Athlé Loisir 33:04     
4. Semere Gaim ETH LG Region Karlsruhe 33:41
5. Christoph Hillebrand TF Feuerbach 34:01           
6. Efrim Tesfay ETH LG Region Karlsruhe 34:43  
7. Simon Schlichenmaier Team S:Hoch2 Sports 34:49       
8. Ludovic Voorspoels Running Team Schweighouse 35:36          
9. Patrick Hilpert LG Region Karlsruhe 35:40          
10. Yves Strasbach ASL Roberstsau 35:54
 



 
Pour réussir, mieux vaut avoir le bras long comme Dhalsim
 

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#Posté le samedi 11 mars 2017 11:10

Modifié le mercredi 19 avril 2017 07:00

32. Britzinger Sylvesterlauf: POUR FINIR L'ANNÉE DU BON PIED !

32. Britzinger Sylvesterlauf
POUR FINIR L'ANNÉE DU BON PIED !
 
Mon année 2016 avait démarré baskets aux pieds, et bien c'est comme ça qu'elle s'est terminée. Ce samedi 31 décembre, ma moitié et moi avons mis le cap sur l'Allemagne toute proche pour avaler une dose d'efforts juste avant de réveillonner. Pas question de fêter la Saint-Sylvestre sans avoir sué sang et eau. Une java digne de ce nom, ça se mérite. Je vais vous dire le fond de ma pensée: Avant de songer à s'en mettre plein la panse, il faut d'abord penser à se dépenser. Anticiper les bonnes résolutions, c'est mieux que de les appliquer à moitié. Nous voilà donc partis pour un « 10km » vallonné à souhait. Objectif avoué: Finir l'année du bon pied !
 
32. Britzinger Sylvesterlauf: POUR FINIR L’ANNÉE DU BON PIED !
La blancheur de l'hiver nous fait du pied et la bise donne de grands coups de fouet sur nos mollets
 
Samedi 31 décembre. C'est dans le froid glacial que nous taillons la route en écoutant le dernier album de Shurik'N et en regardant défiler le paysage blanchi par le gel. La petite commune de Britzingen, où nous nous rendons, est située dans le Bade-Wurtemberg, juste à côté de Müllheim. Vu que nous avons déjà participé à quelques courses dans le secteur, nous n'avons aucun souci pour trouver l'endroit, et au bout d'une heure de route, nous arrivons à bon port.
 
Une fois arrivés sur place, malgré la foule nombreuse massée aux abords du départ, nous n'avons aucun mal à trouver une place de parking et nous récupérons nos dossards dans la salle des fêtes du village. Heureusement que j'ai pris la peine de nous inscrire suffisamment tôt, parce que le 15 décembre, soit deux semaines avant le départ, les inscriptions étaient déjà closes, le quota de 1 000 coureurs étant atteint. L'épreuve a, malgré le froid intense, enregistré un nouveau record de participation. Je trouve ça chouette que même un 31 décembre, les gens soient si motivés à courir.  
 
« 01 janvier, 01 mai ou 31 décembre », peu importe la date. La course à pied, il n'y a pas d'heure pour en manger. Pour finir l'année en beauté, rien de tel qu'une bonne virée.
 
C'est à 13h30 précise que le coup de pistolet est tiré. Au-dessus de nous, le ciel est gris, et le thermomètre affiche -4 degrés. Comme c'est souvent le cas en Allemagne, la course démarre sur les chapeaux de roues. Les premiers hectomètres du circuit, légèrement descendants, n'encouragent pas à la retenue et le groupe de tête fort de sept coureurs atteint le 1er km en 2'52...
 
Une fois le tour de chauffe effectué et les présentations faites, Omar Tareq (TUS Lorrach Stetten) place une accélération percutante et s'en va seul sans que personne ne cherche à lui emboîter le pas. Il ne sera jamais rejoint et franchira la ligne d'arrivée en vainqueur après avoir finit second des deux dernières éditions - comme quoi persévérance finit toujours par payer !   
 
Derrière l'homme de tête, nous sommes plusieurs à nous disputer les places d'honneur. Tenant absolument à finir l'année sur une bonne note, je prends l'initiative de mener la chasse et en insistant, je finis par me défaire de la meute qui colle à mes basques. Je laisse Victor Larisch, Julian Kern, Robert Krinke et deux juniors éthiopiens pas encore mûrs batailler pour la 3e place. Mes compagnons de route connaîtront fortunes diverses. Certains exploseront en vol et d'autres tireront leur épingle du jeu. 

32. Britzinger Sylvesterlauf: POUR FINIR L’ANNÉE DU BON PIED !32. Britzinger Sylvesterlauf: POUR FINIR L’ANNÉE DU BON PIED !
Le final est ahurissant, il faut grimper un interminable mur pour rejoindre la ligne d'arrivée et ainsi toucher du doigt la délivrance
 
 
À partir de la mi-course, les grosses difficultés pointent le bout de leur nez. Les bosses sont légion et le terrain parfois glissant dans le vignoble. Certains chemins que nous empruntons sont recouverts par une couche de gel persistant. En plus de cela, un vent gênant s'est invité au bal. Je fais l'effort pour contenir le retour de mes poursuivants qui se suivent en file indienne avec Victor Larisch (SV Waldkirch) en chef de file.

Ce dernier semble faire le forcing pour tenter de me rejoindre mais j'en ai encore sous la semelle au cas où il se pointerait. Par contre, pour la victoire, je ne me fait plus guère d'illusions. Omar Tareq ayant pris trop d'avance dans la première partie de course, je ne pourrais plus aller le chercher. Inutile de gaspiller de l'énergie pour rien, il faut garder quelques pétards pour le réveillon de ce soir ! Un repas copieux et une soirée dansante nous attendent Carole et moi.


Le final de l'épreuve est ahurissant, pour gagner l'arche d'arrivée, il faut grimper un mur interminable (long de 300m avec du 15% d'inclinaison). Dans le froid glacial, je me mets minable. Mon visage est congelé, mes jambes sont en feu et j'ai le cardio au taquet. Heureusement pour m'aider à franchir cet obstacle de taille, je peux compter sur les encouragements chaleureux de la foule massée des deux côtés de la chaussée. Un sacré moment ! On se serait presque cru sur une étape alpine au tour de France.


Je voulais finir l'année sur un podium, l'objectif est atteint avec cette belle deuxième place (à 34'' de la gagne) qui vient clore une année riche sur le plan sportif. J'espère que le millésime 2017 m'apportera autant de satisfaction !
 
Voilà, la course est terminée et l'année 2016 lui emboîte le pas. À présent, je peux, nous pouvons, penser à festoyer comme il se doit. Comme à chaque changement de calendrier, je vais me mettre sur mon 31 en attendant le premier.
 
32. Britzinger Sylvesterlauf: POUR FINIR L’ANNÉE DU BON PIED !32. Britzinger Sylvesterlauf: POUR FINIR L’ANNÉE DU BON PIED !
La place Kléber avec son grand sapin et sa fresque dédiée à la St Sylvestre

Les trois réveillons précédents, nous les avions vécu à Zurich avec une paire de baskets aux pieds. Cette fois, nous avons fêté l'arrivée de la nouvelle année dans notre chère ville de Strasbourg, d'abord assis à la table d'un bon restaurant, puis debout sur la piste de danse d'un bar branché. Boule à facettes, champagne et n½ud de papillon, les douze coups de minuit c'est toujours un moment rempli d'émotions. Surtout quand on le vit avec un être cher. Il faut savoir profiter des instants uniques comme ceux là, parce que le temps passe vite, très vite, trop vite même.

Et, on ne sait jamais de quoi demain sera fait...

 
L'avantage quand on court c'est que l'instant dure trois fois plus longtemps. Les secondes s'allongent, elles mettent un temps fou à passer quand on allonge la foulée. L'espérance de vie s'allonge aussi, on est en bien meilleure santé. Tous ceux qui s'époumonent sur les routes le savent bien. Pour les autres, vous savez ce qu'ils vous reste à faire pour retenir le temps et profiter pleinement de la vie: chausser les baskets ! 
 
Bonne et heureuse année à tous !
 


32. Britzinger Silvesterlauf Zieleinlaufliste 1. Omar Tareq TuS Lörrach-Stetten 32:41 2. Samir Baala Coachingbaala 33:15 3. Victor Larisch SV Waldkirch 33:29 4. Bruno Schumi LG Brandenkopf 33:56 5. Julian Kern Team Sport Drescher 34:08 6. Robert Krinke TV Tiengen 34:16 7. Balthasar Larisch SV Waldkirch 34:33 8. Raffael Schaffrik SV Waldkirch 34:35 9. Kai Zähringer TV Britzingen 34:36 10. Yemane Gebrezgher 34:39 




" Parti de rien j'ai toujours su que j'allais nulle part" 

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Tous les jours tu te lèves et c'est reparti 
Chaque fois la même course le même circuit 
https://www.dailymotion.com/video/x557oq0
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#Posté le mercredi 11 janvier 2017 14:28

Modifié le jeudi 12 janvier 2017 17:02

32. Britzinger Sylversterlauf: DÉJÀ 2017... SAPERLIPOPETTE !

32. Britzinger Sylversterlauf
DÉJÀ 2017... SAPERLIPOPETTE !
 
Ce samedi 31 décembre, quelques heures avant que ne résonnent les douze coups de minuit, j'étais présent au départ de la Britzinger Sylversterlauf, une course au profil vallonné qui s'est disputée dans un froid glacial (-4 degrés) et qui a réunit plus de 1000 participants dans une ambiance de folie. Mon année sportive 2016 qui avait débuté le 01 janvier, en Suisse, sur le podium du semi-marathon du nouvel-an, se termine de la même façon, de l'autre côté de la frontière, chez nos amis allemands. 

32. Britzinger Sylversterlauf: DÉJÀ 2017... SAPERLIPOPETTE !
La célèbre diseuse de bonne aventure Madame Haloa, installée dans sa roulotte au désign soigné, reluque sa boule de cristal afin de vous offrir ses prévisions pour l'année 2017 (tarif de la consultation: 150¤)


Même si ce foutu monde marche sur la tête, Carole et moi vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année 2017. Pour les uns, c'est peut-être le moment de troquer le paquet de cigarettes contre une paire de baskets. Et pour les autres le moment de s'affirmer en compète. Est-ce que je vais être chanceux en amour ? Vais-je palper un max de pépettes ? Les russes et les ricains vont-ils faire péter la planète ? Saperlipopette ! Pour répondre à toutes vos interrogations, je laisse Madame Irma (Haloa) consulter sa boule de cristal. Hier soir, c'était soir de fête et j'ai pas vu l'avenir dans la boule à facettes. 
 
32. Britzinger Sylversterlauf: DÉJÀ 2017... SAPERLIPOPETTE !En route vers 2017/à fond les manettes/dans la foulée d'Omar Tareq (dossard 2)
Crédit photos: Daniel Thoma - Badische Zeitung 


32. Britzinger Silvesterlauf Zieleinlaufliste 1. Omar Tareq TuS Lörrach-Stetten 32:41 2. Samir Baala Coachingbaala 33:15 3. Victor Larisch SV Waldkirch 33:29 4. Bruno Schumi LG Brandenkopf 33:56 5. Julian Kern Team Sport Drescher 34:08 6. Robert Krinke TV Tiengen 34:16 7. Balthasar Larisch SV Waldkirch 34:33 8. Raffael Schaffrik SV Waldkirch 34:35 9. Kai Zähringer TV Britzingen 34:36 10. Yemane Gebrezgher 34:39

Tags : Compte Rendu, course en allemagne
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#Posté le dimanche 01 janvier 2017 13:03

Modifié le mercredi 11 janvier 2017 15:24

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